Ce jeudi 26 octobre 2023, le président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, a présidé la présentation des données sur la presse écrite et en ligne au Tchad. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh et de la Secrétaire Générale Adjointe du gouvernement, madame Fatimé Aldjineh Garfa.
L’objectif de cette présentation des données est d’assainir le milieu de la presse écrite et en ligne après celui de l’audiovisuel. Cet assainissement est voulu par les professionnels eux-mêmes, avec un recensement des médias, depuis 2022. Ceci dans une méthode pédagogique ayant consisté à faire fournir, par les organes de presse, à leur rythme, les données ayant précédé à leur création et celles déterminant leur existence légale.
Malgré cette démarche voulue souple, certains médias, selon le président de la HAMA n’ont daigné livrer aucune donnée, ignorant, peut être que cela remettrait en cause leur existence légale. Les journaux imprimés et en ligne ayant répondu à la HAMA ont l’occasion, aujourd’hui, avec l’apport des autres, de compléter et valider leurs données. D’autres, qui n’auraient pas fourni les informations nécessaires mais qui auraient été listés, peuvent aussi l’effectuer.
Dans tous les cas, la validation de leurs données par les organes de presse écrite et en ligne ne vaut pas leur attestation ou certification par la HAMA. Au contraire, l’autorité administrative indépendante chargée de réguler les activités relatives à l’information et à la communication, les vérifiera et les confrontera aux dispositions législatives et règlementaires, puis prendra les mesures consécutives nécessaires, selon le président de la HAMA
« Tout journal, imprimé ou en ligne, qui n’a pas de directeur de Publication et de rédacteur en Chef formé en journalisme avec niveau Bac+3 ne peut prétendre à une existence légale. Il subira toutes les conséquences d’une usurpation de titre et, en conséquence, les membres de sa rédaction ne peuvent prétendre à la qualité de journaliste professionnel, de collaborateur, de pigiste ou de correspondant de presse. Tout journaliste non salarié, permanent ou pas, ne peut aussi prétendre à cette qualité » déclare le président de la HAMA.
