La Ministre des Transports Terrestres et de la Sécurité Routière, Fatimé Goukouni Waddeye, était face aux Conseillers Nationaux de Transition à travers une plénière d’interpellation tenue ce vendredi, au Palais de la Démocratie. Cette vingtième séance plénière de la première session ordinaire 2023 a été dirigée par la vice-Présidente du CNT, Kadidja Attimer.
La Ministre des Transports Terrestres et de la Sécurité Routière a été convoquée à ce débat pour répondre aux questions des conseillers nationaux, conformément aux articles 96 et 97 de la Charte de Transition et à l’article 143 du Règlement Intérieur du Conseil National de Transition.
La ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière, Fatimé Goukouni Weddeye, a fait face aux conseillers nationaux pour discuter des mauvais états des routes, des accidents de circulation par excès de vitesse et les coûts de transports urbains et interurbains exorbitants qui ne sont pas à la bourse d’un tchadien moyen. Il a été aussi question des embouteillages qui affectent presque tous les grands axes de la capitale. Il est constaté que ces embouteillages sont souvent sources des accidents, qui causent chaque année de nombreuses victimes au Tchad, notamment dans la capitale N’Djamena. Et cette situation est principalement due à un manque de sensibilisation de la population au respect du code de la route et de la sécurité routière. Cette interpellation de la ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière met également l’accent sur les conducteurs des engins à deux roux, qui pour la plupart méconnaissent les règles de circulation.
D’après l’auteur de la question orale avec débats, le conseiller national Amollah Toua Robert Golbey, circuler aisément au Tchad et dans la capitale, est un luxe. L’on se retrouve coincer pendant des heures. Ce phénomène d’embouteillage est visible dans les 7ème et 9ème arrondissements. Les deux grandes communes d’arrondissement de N’Djamena.
Pendant la discussion générale, les conseillers nationaux ont cité comme causes récurrentes des accidents mortels, des poids lourds qui circulent aux heures non indiquées, le non-respect du code de la route, l’état défectueux de certains véhicules de transport en commun, entre autres.
