Le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, a célébré ce 03 mai 2023, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Cette Journée, faut-il le rappeler, est proclamée en 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies, en souvenir du séminaire international organisé en 1991 par l’UNESCO à Windhoek en Namibie. L’une des principales conclusions de ce séminaire, recommande aux États membres des Nations Unies, d’établir dans leurs pays respectifs, une presse libre, pluraliste et indépendante.
Cette 30ème journée est placée sous le thème « façonner un avenir de droits : liberté d’expression clé de voûte de droits humains ». Le but ultime est de donner l’occasion à tous les pays, de saluer le courage et la détermination des hommes et femmes des médias du monde entier qui se battent chaque jour pour livrer à leur public des nouvelles et des informations, éléments essentiels du droit à l’information.
Elle permet aussi de se pencher sur les conditions et le climat de travail dans lesquels exercent des femmes et des hommes qui se portent à l’avant-garde de la lutte pour donner un contenu réel au droit à l’information dans la vie publique.
ABBAS MAHAMOUD TAHIR, Président de l’Union des Journalistes Tchadiens(UJT), se réjouit qu’aucun journaliste n’est emprisonné dans l’exercice de ses fonctions au Tchad ce dernier temps. Il invite par ailleurs les professionnels des médias à un examen minutieux de conscience et à une relecture de la situation pour relever les défis puis encourage les médias qui se battent au quotidien, pour informer, sensibiliser, éduquer et divertir les concitoyens.
« Le gouvernement d’Union Nationale de Transition dont la première mission est de veiller et faire appliquer les résolutions et les recommandations du dialogue national inclusif et souverain (DNIS) n’ignore pas vos recommandations et en fait siennes ces préoccupations contenues dans le cahier des charges. L’amélioration des conditions de travail des journalistes et le renforcement de l’indépendance des médias, sera traduit dans les faits ». Déclare le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh.
