De retour après un bref séjour à Adré, dans la province du Ouaddai à l’Est du pays, aux côtés des réfugiés soudanais qui vont grandissant, quatre membres du gouvernement dressent conjointement leurs bilans et annoncent les dispositions à prendre à travers un point de presse.
L’actualité, ce dernier temps, est marquée par la crise humanitaire née de la guerre soudanaise. Le Tchad accueille à l’Est de son territoire un nombre important des réfugiés soudanais, estimés à plusieurs milliers de personnes. La situation est préoccupante et présente un grand impact sur l’accès au service sociaux de base. Constat fait par quatre membres du gouvernement qui étaient sur le terrain à la suite du chef de l’État, le général Mahamat Idriss Deby Itno.
Face à la presse ce mardi, le ministre des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre, gal. Daoud Yaya Brahim, le ministre de la sécurité publique et de l’immigration, Mahamat Charfadine Margui, le chef du département de la santé et de la prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim et le ministre délégué auprès du ministre de l’administration du territoire, chargé de la décentralisation, Hissein Brahim Acyl ont fait un état des lieux de la situation. Et ce dans le domaine de la sécurité qui demeure un défi majeur, la sécurité et surtout la défense qui a aussi un grand rôle à jouer.
La question de la santé est aussi préoccupante, comme l’indique le ministre de la publique et de la prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim, « cette crise parle d’elle-même. Elle met la communauté internationale face à ses responsabilités. Elle va fragiliser le système de santé, mais aussi le tissu économique et social voire sécuritaire »
Tous les 4 membres du gouvernement prescrivent la collaboration et la solidarité. Ils exhortent la communauté internationale à plus de solidarité envers ces personnes vulnérables et à soutenir les efforts du gouvernement à l’effet d’alléger le trésor public tchadien.
